Visiter le Mur de Berlin
C’est une visite très émotionnelle car elle raconte les destins de gens comme vous et moi qui n’avaient rien d’autre à se reprocher que de vouloir vivre ailleurs qu’en RDA. Partir sans permission était considéré comme un délit. La Stasi (police politique) appelait cela un « délit de fuite de la République ».
Traversée de Prenzlauer Berg

Nous commencerons le trajet par Prenzlauer Berg, aujourd’hui le quartier « bobo » de Berlin, qui fut celui des ouvriers avant la guerre. Je vous décrirai la métamorphose de Prenzlauer Berg en quartier bohème après la Réunification avec ses clubs et ses artistes venus du monde entier.
Sous le communisme, il hébergeait toute sorte de gens opposés au régime, des musiciens, des comédiens, des artistes en marge de la société.
Le quartier où la Stasi était la plus active
C’est évidemment dans ce quartier que la Stasi était la plus active. Nulle part ailleurs en Allemagne de l’Est on ne trouvait autant de de planques d’agents sans scrupules dont la seule occupation étaient de surveiller la population avec l’aide d’une horde de mouchards (800.000 sur 40 ans de communisme !).
Je vous expliquerai ensuite pourquoi le régime est-allemand a pris a décision de construire un Mur pour empêcher des millions de gens de fuir. Avec les années, le Mur est ensuite devenue la raison de vivre de ce régime meurtrier, pendant 28 ans.





L'endroit où le Mur est vraiment tombé

Nous passerons à l’endroit où cette frontière est tombée physiquement pour la première fois (le 9 novembre, c’est la barrière qui s’ouvre à la Bornholmer Strasse). Deux jours plus tard, le 11 novembre, les Vopos (police militaire des frontières), ont appelé des entreprises pour ouvrir en force le passage vers la rue Bernauer Strasse, dans le secteur français, qui était fermé depuis 28 ans. Les habitants vont vivre un choc culturel ! Je vous dirai pourquoi.
Nous longerons ensuite cette rue Bernauer Strasse dont toutes les images sont restées dans les livres d’histoire. Je vous dirai pourquoi les habitants sautaient désespérément par les fenêtres pour fuir, aider par les pompiers de l’Ouest, et comment des familles se sont retrouvées des années après en creusant des tunnels.
L'histoire incroyable du "Tunnel 57".

C’est dans cette rue que Conrad Schumann, le Vopo le plus célèbre de la RDA, a déserté en jetant son arme en sautant au-dessus des barbelés pour rejoindre le secteur français, aidé par la police de l’Ouest. Il ne fut pas le seul Vopo à fuir la RDA.
Le tapis de Staline et les morts du Mur

Je vous expliquerai comment le dispositif de sécurité du mur a été renforcé pendant les 28 ans de son existence, notamment avec ses chevaux de frise et les tapis de Staline (surface cloutée).

Je vous dirai pourquoi des métros circulaient sous la partie Est sans s’arrêter dans des stations « fantômes », pourquoi la RDA vendait ses prisonniers politiques et pourquoi Erich Honecker a fait dynamiter l’Eglise de la réconciliation dans cette rue en 1985 malgré des protestations venues du monde entier.
Enfin, je vous raconterai la journée folle journée de la chute du Mur et comment tout s’est accéléré à cause d’une déclaration bafouillée de la part du porte-parole du régime devant des journalistes étrangers.
Les sites présentés par le guide : Prenzlauer Berg, l’endroit de la vraie chute du Mur (où il tombé physiquement), le no man’s land, le Mauer Park, la station fantôme du métro Bernauer Strasse, le Tunnel 57, l’Eglise de la réconciliation dynamitée en 1985, le Centre de documentation du Mur, le mémorial des victimes du Mur et le dernier morceau de frontière existant dans son intégralité (nulle part ailleurs à Berlin).
FICHE PRATIQUE
Durée : 3 heures.
Distance : 2,7 kilomètres.
Départ : Théâtre Pfefferberg
Arrivée : S-Bahn Nordbahnhof.
Lieu du rendez-vous : Senefelderplatz.
Tarif : 25 € par personne.




